Un regard sous surveillance. La vie en containers peut aussi être une solution excluante … Rue Fritz Oppliger, au 30, on peut apercevoir un alignement de containers. C’est lecentre d’hébergement des demandeurs d’asile et des personnes admises à titre provisoire. Des grillages entourent toute la parcelle. Des containers sagement alignés. Un grand portail avec un avis : « accès seulement pour les personnes autorisées ». Mais le grand portail est ouvert. J’entre donc. Des enfants jouent, un monsieur portant un petit enfant s’approche. Il doit fermer ce portail. Et me voilà enfermée avec lui. Je tente d’entrer en relation… impossible, je ne peux parler qu’avec le chef ! Ah, il y a un chef, seul autorisé à répondre aux questions. Alors cherchons le chef ! et par ailleurs la sortie aussi… il doit y en avoir une ou bien ces gens sont-ils enfermés ? Je fais le tour et je décide donc d’observer un peu l’environnement :
Read moreAuteur/autrice : Claire Magnin
Une expérience d’agriculture contractuelle
Aurélie est très sensible à la thématique de l’alimentation, elle a participé presque depuis le début à l’aventure de TerreVision, elle est membre de son comité. Comment et quand est néle projet TerreVision et quelle en est l’inspiration? En 2011 un groupe de personnes a discutéd’un projet d’agriculture contractuelle. C’est-à-dire des contrats qui lient les producteurs aux consommateurs : les consommateurs s’engagent àconsommer les produits et les producteurs s’engagent àproduire tout au long de l’année. C’est un engagement réciproque qui garantit un revenu aux agriculteurs et l’assurance pour les consommateurs d’avoir toujours les mêmes produits de la région et de qualité. Cela s’est concrétiséavec un projet de panier de légumes. La discussion sur l’agriculture biologique est venue assez tard, au moment de la phase de concrétisation. Aujourd’hui, on ne peut plus développer un projet qui ne s’inscrit pas dans le bio, cela n’a plus de sens. Donc nous avons démarréavec uniquement des producteurs certifiés biologiques.
Read moreChacun a droit à une place….
Anet est une des initiatrices de la Cuisine populaire et y a travaillé de nombreuses années. Mina est une jeune femme incisive et engagée et travaille depuis 2 ans dans le collectif. Elles ont accepté de répondre aux questions. Ce collectif a su être flexible, durer des années, s’adapter à la réalité et avoir un grand sens des responsabilités. Tout en maintenant l’essentiel des ses valeurs. Une vraie école nous dit une des responsables de la cuisine populaire ! Question : Comment est né le projet de la cuisine populaire ? Qu’en a été l’inspiration ? Anet : en 1991, la table de midi de la « Römerquelle » a été fermée, faute de subventions. Avec 2 amies qui y travaillait nous nous sommes dites qu’il fallait une cuisine populaire à Bienne et nous avons commencé avec rien du tout : une cuisinière de la brocante, des assiettes collectées, des dons et un propriétaire a mis à disposition une maison, en attendant
Read moreUtiliser les espace inoccupés ! Une utopie ?
Mettre à disposition de la population les espaces laissés vides et à l’abandon. Un projet qui mérite toute l’attention ! Voilà qui augure des débats animés ! Une initiative « animons les espaces vides » (pour l’utilisation intérimaire des bâtiments et des locaux vides depuis plus de 3 mois), a été lancée! Les propriétaires de ceux-ci doivent les annoncer aux autorités communales et celles-ci jouent un rôle d’intermédiaire entre les propriétaires et de futurs utilisateurs. Des contrats fixent les conditions d’utilisation des locaux, le propriétaire sait qui les occupe et les utilisateurs ont une certaine sécurité pour développer leurs projets. Ces espaces ne devraient pas avoir un but commercial ou lucratif. Plus intéressant, un permis de démolition n’est octroyé que si les locaux vides ont été annoncés aux autorités. Des projets d’entraide, de rencontre ou d’activités ne peuvent se réaliser faute d’espaces correspondant aux moyens financiers de leurs promoteurs. La mise à disposition des
Read moreJumelage Bienne- San Marcos : la parole à San Marcos !
Comme l’a écrit Roland Sidler (voire l’article en allemand), le Jumelage Bienne-San Marcos existe depuis 30 ans. Cependant, il y a environ 5 ans un groupe de coopération avec le Jumelage s’est formé à San Marcos « el grupo ». Il faut donc leur donner la parole à eux aussi. Trois des membres de ce groupe ont accepté de répondre aux questions et de donner leur point de vue sur le jumelage. Giovanni est cuisinier et actif depuis 5 ans, Judith est administratrice et également active depuis 5 ans et Oscar, employé des douanes et actif depuis 2 ans. Grâce aux nouvelles technologies de communication, ils ont pu donner une description de ce qu’ils font et de ce qui les poussent à agir. Quelles sont leurs motivations à s’engager dans une telle activité, en sus de leurs longues journées de travail ? Giovanni nous dit « en premier lieu, l’amitié et la tendresse que vous
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