Le vélo a toujours été un allié de l’émancipation des femmes*, en permettant une liberté de mouvements accessible et économique. Pourtant, l’appropriation de la ville à vélo par les femmes* reste un défi à relever, notamment par manque de confiance dans leurs capacités physiques ou dans le trafic urbain. C’est l’objectif du nouveau collectif biennois Clip Clip Tulipe, basé sur des valeurs cyclo-féministes. Les activités du collectif visent à rendre accessible la pratique du vélo et encourager l’empouvoirement** dans un contexte bienveillant et accueillant. L’apprentissage se fait en groupe, de façon horizontale et répond à différents besoins : apprendre à faire du vélo, prendre sa place sur la route, connaître ses capacités et limites, oser bivouaquer dehors ou encore se lancer des défis sportifs. Pour être autonome à vélo et oser des déplacements plus lointains, quelques bases mécaniques sont importantes à acquérir. En ce sens, Clip Clip Tulipe propose depuis ce printemps
Read moreCatégorie : Féminisme
Pas de féminisme sans les putes !
Rendre visibles des femmes trop souvent stigmatisées, marginalisées et silencieuses. Celles qui n’ont pas de bulles protectrices ou qui en sont exclues. Nous avons rencontré Melanie Munoz, assistante sociale et directrice de Lysistrada, Fachstelle für Sexarbeit à Olten. Son message principal : le travail du sexe est une question économique et pas morale ! Quelle aide concrète Lysistrada apporte-t-elle aux travailleuses du sexe ? Nous visitons les endroits où elles se trouvent, dans les bars, les cabarets, les salons qui nous sont connus. En ce qui concerne la prostitution de rue, je leur rends visite une fois par semaine à Olten et ma collègue dans le reste du canton de Soleure. Nous n’allons jamais seules mais accompagnées de « médiatrices » c’est-à-dire des femmes qui parlent leur langue. En outre durant le Covid, la chaîne du bonheur a financé un 50 % de poste supplémentaire pour 1 an et nous avons pu le maintenir avec un
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Ni patron ni mari ni capital ni patrie
Le collectif de la grève féministe de Bienne a été créé dans le but d’organiser la grève historique du 14 juin 2019, de faire péter le cis-hétéro-patriarcat et d’en finir avec les violences sexistes, racistes, validistes, classistes, âgistes, spécistes et écocidaires. Trois ans plus tard, ELLES SONT TOUJOURS EN COLÈRE. Mais pourquoi s’acharne-t-on, au juste ? Petit tour d’horizon en quelques slogans et citations littéraires (attention, non-exhaustif !) Un texte rédigé par Chénopode avec la complicité du collectif de la grève féministe de Bienne. D’habitude on range, aujourd’hui on dérange La grève féministe en Suisse, c’est toujours le 14 juin, depuis 1991, en référence à l’inscription de l’article sur l’égalité dans la Constitution, le 14.06.1981 (Art. 8 al. 3 « L’homme et la femme sont égaux en droit » – ou « Blablabla » comme on pouvait lire sur les banderoles de la grève de 1991). En 2022, une étude
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