Pas de paix avec des abattoirs et des élevages intensifs

Dieu s`est donné de la peine, quand en 6 jours, il a fait la création, vraiment il y a mis tout son cœur. Nous, les humains, il nous a fait au 6ème jour, tout à la fin, quand le projet « Paradis » était déjà achevé.

En regardant toutes les autres espèces sur cette planète Eden, on est carrément la tache qui tape dans l`œil. Nous sommes la confirmation que l`on devrait toujours s`arrêter lorsqu’une création est achevée…sinon tout ce qui est rajouté par la suite est de trop. 

L`humain et son ego surdimensionné, comme fatalité ultime. « Ego » vient du latin et veut dire « moi ». C’est l’idée  que les humains se font d’eux-mêmes, la réponse à la question « qui suis-je? ». Ainsi, ils se sont placés eux-mêmes tout en haut de la chaîne alimentaire et c’est une immense injustice. Les autres espèces n`ont eu très vite, aucune chance de nous dominer.

On est sans doute, l`espèce la plus cruelle. Notre ego avec notre ignorance, arrogance et cupidité ne nous rendent, vu de près, pas plus intelligent que les autres animaux. Au contraire !

Ironiquement notre intelligence ne va pas nous aider. Malgré tout, les humains ne sauveront pas l`humain ! 

Quand cela nous arrange, nous ne prenons aucune responsabilité du désastre que nous créons et nous préférons continuer de voter pour des personnes corrompues. Mais celui qui crois encore que c`est un gouvernement qui nous sortira de cette catastrophe, est vraiment à plaindre. Car ce même gouvernement poursuit l’exploitation des animaux, leur inflige souffrances et mort. Comme celui qui proclame amour envers les animaux non-humains, en mâchant un steak et en prenant 1 a 2 fois par année l`avion pour « voir le monde ». Et pour compléter cette dissonance cognitive, l`humain va partager des storys « CESAFIRE » ou « FREE PALESTINE » sur Tiktok et autres, alors que tout ce qu`il consomme finance cette guerre. Mais à ses yeux il est une personne empathique qui fait ce qu’elle peut.  Boycotter les produits, les actes et les personnes coupables d`injustice, violence et extinction, serait trop de renoncement. On se permets de continuer de vivre dans le déni pour ne pas se sentir obliger de changer son mode de vie, ses habitudes qui sont mauvaises à 90%, tant  pour nous que pour l` environnement. Changer voudrait dire désapprendre le 90% de ce qui nous endoctrine. 

Les humains, l`espèce qui n`apprend jamais rien de ses erreurs, bien au contraire, il les aggrave.

Je pense qu’il n’y a jamais eu moins de paix dans ce monde qu’actuellement. Et jamais le monde n’a été autant divisé. Être joignable en ligne 24h/24, ironiquement, ne nous a pas rapproché les uns des autres.

Aujourd’hui, beaucoup se soucient du changement climatique et semblent se réveiller lentement. Mais c`est une prise de conscience ridiculement lente, juste suffisante pour participer à une manifestation et affirmer, pancarte en main, « le système doit changer ».  C`est aujourd’hui qu’il faut comprendre que NOUS SOMMES ce système, et si nous ne changeons pas, rien ne changera.  Il semblerait que la planète a la fièvre et se défend contre son virus. Nous devrions être capables d`arrêter de consommer des produits d`origine animale ou de prendre l`avion, de renoncer à la consommation et au matérialisme, sources de notre malheur. Tant que nous refusons de changer, il n’y aura pas d’égalité, de justice et donc il n’y aura pas de paix. Je suis dévastée, profondément triste et tellement désolée…j`ai honte de notre espèce. 

Alors que nous avons les possibilités de résoudre les problèmes, il est pitoyable de poursuivre comme si de rien n’était. 

Il y a 10 ans, je partageais déjà ces préoccupations, la réponse a souvent été que j’étais trop négative et que « l’humanité allait s’en sortir » que le monde se réveillait et réalisait l’état de la planète. Mais prendre conscience ne change malheureusement rien. En discuter, ne change rien, si on ne passe pas à l`acte. 

« Je ne vis qu`une fois et j`ai aussi le droit d`être heureux » entend-t-on souvent en guise de justification de nos actes ! Notre civilisation industrielle parle du bonheur comme d’un droit fondamental. Mais la plupart du temps il est assimilé à la consommation qui elle, est le plus souvent cause de souffrances, de peur, de famine et de pollution. Ce que nous préférons ignorer.

Comment est-ce possible que de nos jours un peuple qui se fais exterminer à Gaza, que des millions de personnes doivent fuir leur patrie, abandonner le peu qu`ils ont ou alors mourir sur place, que chaque jour, 24`000 (!!!) personnes meurent de faim, en 2024. Quel incroyable désastre ! 

Nous forçons certains animaux à exister, nous les produisons par insémination artificielle dans l`unique but de les enfermer, de les exploiter jusqu’à épuisement et finalement de les abattre. On a perdu le sens du miracle de la vie, tant pour les humains que pour les animaux. Le sperme des taureaux est obtenu à l’aide d’une stimulation du pénis et d’un vagin artificiel.  Les vaches sont inséminées par immobilisation du col de l’utérus et en y introduisant le contenu de la paillette. Chez des humains, cela serait considéré comme un abus, pourquoi pas chez l’animal ? Quand la vache donne naissance, son veau lui est arraché et c`est cruel. Inimaginable de faire cela aux humains, mais pour les animaux, on s`en fout. Si le veau est un mâle, il sera engraissé pendant 4-5 mois pour finir à l`abattoir comme saucisse de veau. Les femelles seront séparées de leur mère, parquées dans des petits enclos et c’est leur lait qui sera exploité. Ce système a tant normalisé la violence, qu`elle est devenue invisible à nos yeux.

Mais…

Si on demande à 100 personnes s’il faut combattre la cruauté envers les animaux 96 y seront favorables.  Ou si, en leur présence je donne des coups de pied à une vache, 96 d`entre elles me diront d’arrêter, me traiteront de psychopathe et probablement 70 d’entre elles m’empêcheront de poursuivre. Il n’y a pas de double moralité, on est contre l’oppression ou on est pour, cela ne dépend ni de l’époque, ni de l’espèce.  Selon certains, le véganisme est trop extrême. Peut-on tuer de manière humaine ou n’est-ce pas une totale contradiction ?

Ce qui se passe dans un abattoir n’a rien d’humain et la vérité toute nue ne veux pas être vue, soi-disant que cela brise le cœur. Mais nous devons nous approcher, les victimes ont besoin de nous, doivent être vues et défendues, sans leur tourner le dos. 

C`est donc ça, aimer et respecter ? Voilà pourquoi la paix est relative face à notre incohérence. La paix commencera de fleurir en nous une fois que nous deviendront cohérents face à la vie, face aux autres espèces et face à nous. Et Il sera plus facile d’affirmer aimer les animaux, si nous cessons de les mâcher…