Valeurs Économie

La loi climat : comment et pourquoi ?

Le 18 juin 2023, la population suisse votera sur le contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers. Myriam Roth, co-présidente de l’Association suisse pour la protection du climat et co-initiante de l’initiative, nous en donne un aperçu. L’histoire de la loi pour la protection du climat commence en 2015, lorsque le journaliste spécialiste en environnement Marcel Hänggi participe au Sommet de Paris sur le climat (COP 21). Des décisions historiques sont prises lors de ce Sommet, inscrites dans l’Accord de Paris. Les pays signataires s’engagent réduire leurs émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique planétaire à 1,5°C maximum. Mais on ne sauve pas le monde en décidant qu’il ne doit pas s’écrouler. Des mesures doivent être prises par chaque pays pour atteindre cet objectif. En Suisse, les citoyennes et citoyens ont la possibilité, grâce aux initiatives populaires, d’obliger le gouvernement à tenir ses promesses. Marcel Hänggi souhaite passer des

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Who care’s ?

Un nouvel intérêt pour les métiers du « care ». Votons pour des « soins infirmiers forts » et confirmons ainsi notre envie de revaloriser le personnel soignant en lui donnant de meilleures conditions de travail Toutes les crises éveillent les populations à réfléchir sur de nouvelles thématiques différentes et poussent à la réflexion. Avec la crise actuelle liée au Covid-19, l’émergence d’un intérêt pour le personnel soignant se retrouve au premier plan, avec toutes les autres professions dites « indispensables ». On applaudit, on dit merci sur les réseaux sociaux, les pancartes et les drapeaux. Merci à celles et ceux qui sont au « front ». Selon Dominique Méda, philosophe et sociologue française, « Ce sont les métiers les moins valorisés et les moins bien payés qui deviennent soudainement essentiels et dont on va découvrir le caractère presque vital. » Oui, vital. Puisque, parmi d’autres professions, le soin à l’être humain, fait partie des tâches qui relèvent du vital.

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Il n’y a pas qu’un chemin pour apprendre

Virginie Dousse, fondatrice de « l’école de demain », a répondu à quelques questions. Elle souhaite, entre autres, un modèle pédagogique inclusif qui permette à chaque enfant d’apprendre mais aussi une école qui sensibilise les prochaines générations à l’environnement et à la protection de la planète sur laquelle elles grandissent. Vous souhaitez une « école de demain ». Que reprochez-vous à l’école obligatoire conventionnelle d’aujourd’hui ? Sans vouloir faire le procès à l’école conventionnelle, je dirais que cette dernière propose peu d’alternatives pédagogiques par rapport à la diversité des enfants d’aujourd’hui. Ceci pour diverses raisons comme les budgets parfois restreints, la motivation, l’ouverture d’esprit, la lenteur administrative et j’en passe. Pour certains élèves, le modèle conventionnel convient très bien, et c’est tant mieux, mais pour d’autres, ce n’est pas le cas. De plus en plus d’enfants ont besoin de bouger, de trouver du sens dans ce qu’ils apprennent, d’être dehors, proches de la nature. Les

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« J`ai perdu la tête, cherchons-la dans le cloud. »

La digitalisation nous promet d’être mieux organisés, moins éparpillés et davantage structurés. Elle nous permet aujourd’hui de tout transformer en une matière impalpable, noyée dans l’internet et ses nuages, ou classée sur un disque dur. Mais qui s’occupe de structurer les pensées, les émotions, les sentiments ? Avec l’arrivée de la digitalisation, la rencontre et la gestion des relations sociales passent principalement par l’intermédiaire des écrans. On « tweet », on « aime », on « reposte », on « hashtag » la totalité d’une vie et de ce qui s’y passe. Les canaux de communication passent par l’écran et incitent à l’interprétation. Chaque message que l’on envoie est ponctué d’une multitude de petits visages préconçus qui devraient donner une idée de l’émotion ressentie. Et lorsqu’on oublie cette ponctuation, le destinataire interprète, se questionne, et même parfois s’inquiète. Mais est-il vraiment possible de définir un ressenti de manière digitale ?

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