Auteur/autrice : Claire Magnin

 — — — Commentaire — — — Nos auteurs nous donnent leur impression sur leur expérience de télétravail. Il faut pourtant garder raison et mettre un cadre à cette nouvelle forme de travail salarié. Le télétravail semble avoir gagné ses titres de noblesse ! Selon une étude de Travail Suisse 60% des e employés souhaitent qu’il puisse se développer, l’USAM communique une augmentation de 16% de la productivité des entreprises. Il semble que cette forme d’activité professionnelle soit gagnante-gagnante. Les avantages mis en avant sont une bonne manière de concilier travail et vie familiale, moins de pollution due aux carburants et de bouchons sur les routes et enfin moins de temps de transport. Cependant les syndicats se préoccupent des conditions faites aux employés astreints au télétravail. A juste titre. Quelles seront les conséquences de l’isolement des travailleurs, sur leurs capacités à défendre collectivement leurs revendications (salaire, horaire, prestations sociales), permet-il vraiment

Entendre que cette crise sanitaire a des avantages ou est une chance pour le climat peut être ressenti pour de nombreuses victimes de la pandémie comme indécent. En effet, diminuer un (tout petit) peu les émissions de CO2, observer des méduses à Venise ou la vie « sauvage » redevenir visible et audible est cher payé en regard des 400’000 morts dans le monde, annoncés par l’OFSP et une crise économique profonde pour des millions de travailleurs /euses. Cette crise sanitaire pourrait bien être une bombe à retardement pour le climat. Selon le monde de l’Energie, le gouvernement des Etats-Unis va acheter du pétrole et remplir ses réserves fédérales à raison de milliards de dollars afin de soutenir cette industrie. Selon le quotidien belge le Soir, le Canada investira des milliards de dollars pour rendre l’extraction de gaz et de pétrole de schiste plus rentable. la Chine projette de nouvelles mines de

Le collectif GREVE FEMINISTE DU 14 JUIN 2019 BIEL/BIENNE veut agir concrètement pour toutes les femmes et les filles vivant à Bienne. Ainsi le collectif a choisi parmi les 19 revendications de la grève des femmes* du 14 juin 2019, d’en concrétiser certaines. Les revendications décrites ci-dessous seront transmises aux autorités de la ville de Bienne, avec la demande qu’elles soient rapidement réalisées. 1. Une ville qui encourage l’activité professionnelle des femmes– Le service d’intégration soutient y compris financièrement les femmes dans le processus de reconnaissance de leurs diplômes étrangers. – Accès facilité à des formations professionnelles et au marché de travail pour des femmes dépendantes de l’aide sociale, par un soutien financier accru aux cours de langue jusqu’au niveau B1 au moins, aux cours d’alphabétisation et à leur participation à un bilan de compétences.– Développement des crèches et des structures d’accueil extrafamiliales en fonction des besoins réels.– La Ville